N.ozimic A.dincic Camp De Concentration Croix-rouge

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MUSEE NATIONAL DE NIŠ Nebojša Ozimić CAMP DE CONCENTRATIO N CROIXROUGE Ниш, октобар 2011. Издавач Народни музеј Ниш Editeur Musée National de Niš За издавача Славиша Поповић Pour l’éditeur Slaviša Popović Главни и одговорни уредник Славиша Поповић Rédacteur en chef Slaviša Popović Autor Небојша Озимић Auteur Nebojša Ozimić Лектура и коректура Веселинка Станојевић Технички уредник Жељко Цајић/ Тираж 1000 Штампа Correction des épreuves Veselinka Stanojević Rédacteur technique Željko Cajić Tirage 1000 Imprimé par CONSTITUTION ET LIEU DU CAMP Le Camp de Concentration Niš, all. Anhaltеlager Nisch (Camp de réception Niš), était situé dans le bâtiment du régiment de cavalerie « Obilić ». Il a été créé en avril 1941 pour l'hébergement temporaire des prisonniers de guerre de l'armée royale yougoslave. Depuis juin 1941, le futur camp de concentration a une fonction de prison pour les adversaires du Reich. Il a été officiellement formé en mi-juin par le capitaine SS Heinrich Brandt, qui a servi comme chef de la Gestapo de Niš et officier de liaison avec appartement principal à Belgrade. Le camp était situé de façon informelle sous le commandement de l’Aussenkommando Nisch, et directement sous la commande du service Befehlshaber und des SD (BDS) et sa deuxième section qui était responsable pour la création du réseau de camps en Serbie occupée. Heinrich Brandt 3 Dans la période d'avril au 22 juin 1941, avec le déclenchement de la guerre germanosoviétique, le camp a été utilisé pour le confinement des nationalistes, parmi lesquels étaient inclus: membres des partis démocratiques d'avant-guerre, ainsi que porteurs de la politique antiallemande, membres des Tchétniks, prêtres, ainsi que dirigeants populaires de l'époque du Soulèvement de Toplica en 1917, officiers royaux actifs qui ont organisé la premiers détachements militaires qui se ne sont pas rendus, partisans du 27 mars, anglophiles, membres de la loge maçonnique, clubs Rotary et autres. Ils étaient les premiers prisonniers politiques dans les camps en Serbie, qui de leur forme de camps de prisonniers, ont reçu celle de camps de punitions et travail (de concentration), c’est-à-dire de prison pour les opposants politiques du Troisième Reich. Le bâtiment principal du camp fut construit en 1930 et jusqu’à la guerre utilisé comme entrepôt militaire. En septembre 1941, les Allemands l’on entièrement adapté comme camp. Le complexe du camp était spacieux, un grand bâtiment rectangulaire avec rez-dechaussée, premier étage et grenier. Au rez-dechaussée étaient quatre grandes et deux petites pièces. Les grandes chambres étaient marquées avec numéros 11, 12, 13 et 14 et utilisées pour l'hébergement des prisonniers, tandis que les plus petites étaient sans désignation numérique. L'une d'eux était utilisée pour interrogatoires et tortures, et l’autre pour le chef de la garde. Au premier étage, l’aménagement des pièces était: l’infirmerie, le salon de coiffure pour les soldats allemands et chambres numérotées 3, 4, 5, 6, 7, 8 et 9. Au grenier, du côté de la façade donnant sur la cour d'appel, étaient 20 cellules marquées avec numéros de 1 à 20. La cour du camp avait une forme carrée divisée en deux parties. Une petite partie en arrière de l'immeuble, à l'est, servi comme « promenade », et la plus grande pour l’appel des prisonniers qui, chaque matin et soir, étaient alignés pour être comptés et appelés. La cour était illuminée par lumières électriques, avec plusieurs réflecteurs forts, et entourée par une double rangée de barbelés. La clôture intérieure était à deux mètres de celle extérieure et légèrement inférieure, tandis que l'intérieur entre les clôtures en fils était rempli de 4 rouleaux de fils barbelés. Dans la cour, jusqu’à l’évasion, était une cuisine et une salle de bains insalubres, et après l'évasion du 12 février 1942, était été construits les bâtiments désormais existants, qui ont été utilisés pour les besoins du camp. Le camp avait deux postes de garde permanents. Un sur le côté gauche de l'entrée principale et l'autre sur le côté opposé de la salle près de la chambre 12. Les postes de garde étaient doubles pendant la période de « promenade » es détenus. Dans les deux tours étaient deux gardes avec des mitrailleuses, de service jour et nuit. Les tours ont été aussi fournies avec des réflecteurs. La clôture en fil barbelé séparait le camp de la caserne débordant d’Allemands, et dès janvier 1942, de troupes bulgares, censées venir à l’aide de la garde du camp en cas de besoin. ARRESTATIONS PREVENTIVES DE L’ELITE DE NIS Dans le camp, pas tous les prisonniers ne furent traités de manière égale. Il y a eu des catégories dont les membres ont connu un sort différent. Les otages servaient pour être fusillés en cas de représailles: pour un soldat occupant tué 100, et pour un blessé 50. Parmi les otages ont été amenés à plusieurs reprises des citoyens éminents, la soi-disant fleur de la ville de Niš. En mi-octobre 1941, des arrestations de masse de citoyens éminents furent procédées. Parmi ceux arrêtés et amenés au camp étaient: Peter Capulović, président du Comité général de la Croix-Rouge, Vlada Fredić, pharmacien, membres du conseil d'administration: Andon Andonović, vendeur de peinture, Sotir Živković, lieutenant-colonel d'infanterie en réserve, Dragutin Milosavljević, vendeur, Petko Bukumirović, docteur, Drago Nikolić, médecin, Dragomir Milovanović, vendeur, dr Uroš Jekić, médecin, Radovan Dimitrijević, directeur de la Société Faucon, Dragutin Veličković, pharmacien, Djordje Jovanović, commerçant renommé de fourrures et maroquinier, Slobodan Jelić, propriétaire de la pharmacie « Jelić », Vlastimir Mihajlović, commerçant, Milorad Tasić, avocat, Čedomir Stojanović, directeur de la Banque de crédit de Smederevo, Nikola Drezgić, chef de la fonderie « Pejić », Života Janković, prêtre et professeur de théologie, Svetislav Zojić, détaillant et beaucoup d'autres. Lettre de la direction de la Société de la CroixRouge (original) Lettre de la direction de la Société de la CroixRouge (traduction) À ce propos, Petar Vuković, président de l’organisation « Rassemblement » proche de Ljotić informe ce dernier dans une lettre du 23 octobre 1941 : Les autorités allemandes ont faites dans les deux derniers jours (arrestation) un grand nombre de soi-disant citoyens éminents. Le premier jour la majorité des francs-maçons et communistes, qui étaient toujours en liberté, grâce aux favoritismes de tous côtés. Au cours de la nuit dernière ont été arrêtés environ 150 personnes, de nouveau parmi ceux qui sont distingués et, comme on dit ici, « la fleur de la ville de Niš ». Andon Andonović en discours au centre de Niš Sotir Blagojević Les représailles contre les otages ont été faites aussi pour le meurtre et blessures des soldats et officiers dans l'appareil du président du gouvernement serbe, le général Milan Nedić, mais le nombre était plus petit; pour un tué 10 et pour un blessé 5. Parmi les otages était aussi enfermé Trajko Ristić, éminent marchand de Niš, qui se souvient de ces jours: La vie dans le camp continua jusqu'au 30 novembre 1941, le jour quand dans notre chambre vint le méchant Hammer avec son interprète Francessi et commença à nous désigner, déclarant qu’un officier allemand a été tué et celui qu’il appelle sera exécuté. Après être interpellés un par un, il nous a fait sortir dehors et nous a alignés par trois, nous a ordonné d'aller vers le portail. Les Allemands ont commandé au peloton de charger leurs fusils et nous ont tranquillement rangés quand nous avons atteint le portail. Soudainement, un jeune assistant cria: « De retour! ». Lorsque nous avions fait demitour à gauche, le détachement a commencé à tirer au-dessus de nous et nous sommes retournés à la chambre. Hammer nous ordonna de prendre nos choses et de rentrer à la maison. Pendant que nous étions dans le camp, le fabricant de miroir, Cohen, un Juif de Niš fut exécuté, tout comme un jeune homme de la région de Kruševac. Ceux-ci furent exécutés dans le camp pendant la nuit. Nous avons entendu lorsque Cohen a simplement crié: Hélas, Mère! La deuxième catégorie de prisonniers était les Juifs, qui ont été amenés au camp pour destruction physique et psychologique comme « race non-arienne » inférieure. Ils étaient dans le camp temporairement jusqu'à nouvelle déportation ou le plus souvent pour liquidation massive à Bubanj (Boubagne). Ils occupèrent divers emplois dans le camp, et furent particulièrement déterminé à creuser les fosses communes à Bubanj. Dans ce travail, ils furent, après extermination, remplacés par les Roms. Moche P. Guédalia Sacha Goldstein (3 ans) 9 Un troisième groupe de prisonniers furent les personnes arrêtées, soupçonnées d'appartenance ou de collaboration avec le Mouvement de Libération Nationale (partisans ou NOP) et leurs unités militaires. De cette catégorie furent désignés les prisonniers à être fusillés en représailles, comme pour former des contingents pour internement en Allemagne ou en Norvège. Les partisans capturés étaient constamment sous stricte surveillance des gardes jour et nuit et, en règle générale, exécutés lors des premières fusillades de masse. La lutte contre les membres et les partisans du Mouvement de Libération Nationale était menée par la police et sa section spéciale - la Police spéciale et, très rarement, la police militaire allemande ou la Gestapo. Le quatrième groupe de prisonniers consistait de ceux arrêtés et mis sous soupçon d'appartenance ou de collaboration avec le Mouvement de Ravna Gora et les Tchétniks sous le commandement du ministre de la défense aérienne et général d'armée Dragoljub Draža Mihailović, c’est-à-dire de l'armée du Royaume de Yougoslavie, qui était dans la patrie asservie (la JVUO). Ce groupe de détenus était amené, en général, par les Allemands et les Bulgares après interrogatoires dans les prisons policières ou militaires, ou droit des actions où ils furent capturés ou arrêtés. La section nichoise de la lutte contre l'organisation du général Mihailović (section DM) à la Gestapo était dans le camp même, mené au début par le capitaine de la SS Heinrich Brandt, puis le lieutenant SS Erich Winnecke, chef de la Gestapo, commandant du camp et adepte de la lutte intransigeante contre le mouvement tchétnik à Niš et dans le district de Niš. La section de Winnecke était subordonnée au service principal du capitaine Brandt à Belgrade et avait un badge „IVА/2’’. Son premier assistant était Ervin Francessi qui participa aux exécutions à Bubanj, et plus tard à Jajinci près de Belgrade, puis le sergent SS Carl Hunghardt, Volksdeutche de Niš, participant également aux fusillades, qui est resté jusqu'à la fin. Le processus de fusillade et d'arrestation par les autorités militaires ou policières bulgares, ainsi que par les forces spéciales de police et de sa troisième section DM à Belgrade n’était pas l'objet de la Gestapo. Les Bulgares avaient le droit de faire des prisonniers et leur tirer dessus en cas de décès ou de blessure de leurs soldats et officiers. Dans le camp, il y avait une partie utilisée par les agents de la police bulgare et des services militaires, tandis que la section de lutte contre les mouvements illégaux était dirigée par le lieutenant-colonel Alexander Dočev et Angel Popov. Comme les partisans capturés et leurs associés, le même statut était réservé pour les membres de la JVUO. Parfois dans le camp, il y avait aussi des étrangers. Pour les Polonais, Français, Grecs et autres, on ne sait pas d’où et pourquoi ils ont été amenés. Durant 1943 et 1944 il y avait un petit groupe d'Anglais et de Russes qui ont été capturés après des combats aériens. Cette catégorie de prisonniers était la plus petite, et n’ont pas été exécutés parce que les Allemands respectaient les Conventions de Genève et de La Haye pour les prisonniers de guerre. Ils ont été, le plus souvent, emmenés dans des camps de prisonniers en Allemagne. Un certain temps, il y avait dans le camp aussi des soldats allemands qui refusaient d'aller sur le front de l'Est, et plus tard des officiers de l'Abwehr, devenus une menace pour la Gestapo après le retrait du premier homme de la police secrète allemande, Reinhard Heydrich. Parmi les personnes arrêtées était un grand nombre de femmes, souvent avec des petits enfants. Pour eux, comme pour tous les autres détenus, existait le même régime. Beaucoup d'entre elles ont été tuées ou internées. Dans le camp de concentration nichois ont été amenés des gens de différentes parties de la Yougoslavie. De cette manière, en mi-1944 du camp de Banjica ont été transférés quelques grand groupes de détenus, qui dans la même année ont été exécutés à Bubanj. Parmi eux se trouvaient des gens de différentes villes: Loznica, Šabac, Čačak, Valjevo, du Kosovo, de la Vojvodine et d'autres lieux. La zone du camp couvrait principalement tout le sud et à l'est, et en partie l’ouest de la Serbie. Selon le poids de la culpabilité, les détenus étaient classés et, par conséquent disposés dans les chambres. Ainsi, dans la chambre 12 étaient principalement les partisans capturés, dans la chambre 11, les prisonniers politiques, dans les chambres11 13 et 14, généralement les membres des partisans locaux, conseillers, militants, parents des partisans actifs et citoyens éminents comme les otages de la ville et des alentours, et parfois des Juifs. Dans la 14, en octobre 1942 sont amenés les Roms de Niš arrêtés, qui, selon les témoignages des survivants, comptait environ 100 personnes. Au premier étage, à part les hommes, étaient aussi des femmes avec enfants. La disposition par chambre, ici aussi, dépendait de la gravité de la faute reprochée. Les chambres 3 et 4 étaient réservées pour les prisonniers condamnés à mort. Dans la chambre 5 étaient principalement élèves, administrateurs et étudiants, raison pour laquelle les détenus surnommaient cette pièce « l’intellectuelle ». Dans la 6, en général, étaient les otages, dans la 7, les femmes et dans la 8, les membres de la JVUO et leurs associés. Les partisans du général Mihailović parmi les cheminots et les fonctionnaires de la ville étaient dans la 7, que les Allemands appelaient « saboteurs », parce que ces gens, avec les quartiers généraux des tchétniks, participaient à des sabotages et diversions sur les lignes pour interrompre le trafic de l'ennemi. Ils étaient aussi dans la chambre 3 (le groupe de Petar Petrović), et plus tard, avant d’être déportés pour l'Allemagne, furent relogés dans la 11. Au cours des enquêtes, un certain nombre était dans les cellules. . 12 Bâtiment du camp Parc mémorial de Bubanj Dans le camp régnait un régime difficile. La torture commençait dès l’entrée dans la cour. Un des détenus survivants, Dušan Tomović, se souvient: Ils nous ont alignés trois par trois, l'un après l'autre. Avant, on ne s’alignait pas de cette façon. Un nez sortant des rangs était rapidement renvoyé au fouet. Un dos ou derrière qui trainait était remis en avant par la pointe des bottes de la Gestapo. Tout cela était accompagné par des injures grossières ou moqueries. Les prisonniers politiques et militaires étaient soumis à la torture quotidienne. L'interrogatoire commençait et finissait avec des coups, souvent jusqu’à l’évanouissement. Comme accessoires servaient des bâtons, préparés et présentés afin que les détenus les voient, puis des matraques en caoutchouc, et parfois un cerceau qui était placé sur la tête et resserré de sorte que le prisonnier sentait comme si sa tête allait éclater. Quand ils étaient incapables d'obtenir des aveux, la Gestapo battait les prisonniers à coups de bottes, au poing, avec la crosse de pistolet ou arrachait les cheveux. Les Allemands emmenaient de nombreux prisonniers dans la prison de la Gestapo pour interrogatoire et les ramenaient au camp. Certains détenus furent tués pendant l’interrogatoire. Les Bulgares ont également ramenés des prisonniers battus de leur prison, et qu’ils continuaient à enquêter dans le camp. Les membres du NOP furent exposés aux tortures 13 dans les prisons de la Police spéciale d’où à la convocation des Allemands ont été remis au camp. L’enseignant Žarko Jovanović d’Ostrovica, après être battu à la Police spéciale, a été achevé par la Gestapo. Ils l'ont transporté dans la chambre 14 où il montrait à peine des signes de vie. Ses organes internes étaient touchés, et avait une respiration sifflante, retrouvait la conscience à des moments de l'agonie et décéda le 9 mars 1942 devant les yeux des détenus. Quelqu'un a écrit sur la table dans cette chambre: Žarko est mort ici dans le camp. Tel fut le sort de l’enseignant Jevrem Dulović, père de deux partisans vétérans. Les Bulgares l'ont amené au camp après la fusillade et l'incendie de l’école en Haute Stražava le 21 février 1942. Bientôt, son fils Ljubomir Dulović fut aussi amené au camp. Le père était dans la chambre 11 et le fils dans la 5. Dr Velizar Pijade voyait que les jours de Jevrem étaient comptés, et un soir a emmené Ljubomir pour voir son père mourant. Il est mort peu après en grand tourment. Son fils fut interné en Norvège, et à la fin de 1942, sa fille fut aussi capturée et amenée au camp, Radmila Dulović-Bajka avec son époux Jakša. Tous deux furent fusillés à Bubanj. En grands tourment est aussi décédé Svetislav Stanković, enseignant d’avant-guerre de Toplica, membre du Parti communiste de Yougoslavie et l'organisateur de l'insurrection à Toplica. Au camp a été aussi tué Miroslav Zotović, propriétaire du magazine d'avant-guerre « La Revue » qui vivait sur la Place du Roi Alexandre 3. Il était membre du QG Gorski en 1943, et à Niš la liaison avec le Premier ministre Dragiša Cvetković et le Mouvement de Ravna Gora. Les Bulgares l'ont arrêté à Niška Banja et l’on emmené au camp. De sa mort, se souvient le prisonnier Vlastimir Vuković: Pendant que j’étais encore dans le camp de la Croix-Rouge, la Gestapo l’a amené au camp Miroslav Zotović, lieutenant de la JVUO dans la région de Pirot. Il a probablement été arrêté par les Bulgares parce que c’était la zone d'occupation bulgare. Il a été amené au camp et torturé. Trois jours après être arrivé au camp, les Allemands ont amené un tôlier, qui avait un magasin près de la taverne Thessalonique à Niš, pour faire une cage de fer avec des pointes de fil dans laquelle a été enfermé Zotović. Cette cage a été placée dans le grenier, puisqu’il n’y avait pas de cellules dans le temps. Il est resté dans cette cage pendant un certain temps, et probablement plus tard a été transféré dans une cellule dans le grenier ou il a été exécuté. Il a été enterré dans les ordures de la parcelle d’appel du camp. Miroslav Zotović, lieutenant de l'ancienne armée yougoslave ou de l'organisation de Draža Mihailović, était également journaliste. Il vient du village de Djurevac près de Prokuplje. Son père Mihailo Zotović était capitaine dans l'armée de Nedić et représentait la terreur de toute la région, ainsi que dans tous les lieux, où lui et son armée passèrent. Pendant son séjour au camp est née sa fille Katarina, qui est, l’année suivante périt de la tuberculose. Photos de Miroslav Zotović et Sreten Radaković tués Dobrivoje Denčić enseignant à l’école technique secondaire à Nis et organisateur du Mouvement de Ravna Gora a reçu de la Gestapo dans le camp tant de coups avec des matraques que sa chair était en lambeaux. Le détenu Iva Andjelković se souvient que les gardes, après l'appel, l’on porté au camion qui a conduit les prisonniers en Haute Lokošnica près de Leskovac, où tous ont été exécutés. Dans la prison de la Gestapo de Niš durant l’interrogatoire a été assassiné le sergent-pilote des forces aériennes Sreten Radaković, que les autorités de la police ont arrêté le 3 décembre 1942 à Niš, ainsi que des membres du Mouvement de Ravna Gora. A Dragoljub Crvenić-Gandhi, organisateur du Mouvement Ravna Gora en ville et financier du Commandement suprême de la JVUO, la Gestapo a, pendant l’interrogatoire, cassé la mâchoire et mise sa femme Smilja, à plusieurs reprises sur la liste pour exécution. Dragolјub Gandhi Crvenić- Une des manières de torturer les prisonniers était la punition d’isolation. Les cellules étaient situées au grenier du bâtiment du camp. Du côté nord 20 cellules furent construites, tandis que l’autre – le côté sud resta vide. L'entrée dans les cellules passait par des portes massives. Sur ces portes, il y avait un six barres de fer disposées horizontalement, espacés de 3 cm. En dessus de ces barres, il y avait trois volets qui s’ouvraient en fonction des besoins. Sur la porte il y avait encore deux loquets de fer solides avec deux cadenas. La hauteur de la cellule était de 2,74 m, et de côté opposé de 90 cm, la longueur 3,04 m et la largeur de 1,55 m. Sur la porte de certaines cellules étaient les pancartes avec les noms des détenus Dans la cellule n ° 15 Mihajlo Vorobiev, soldat de l’Armée Rouge capturé, a écrit les initiales avec les années de naissance de sa famille immédiate. En dessous, il est dit: Je suis désolé pour vous tous, mais rien ne peut être fait. Qui se trouvera ici pourra lire qui était Mihajlo Vorobiev. Dans la cellule no 5, sur le mur à droite, une prisonnier a sculpté avec une cuillère la figure du dieu grec de la beauté Apollon, tandis que dans la cellule no 10, sur le mur sous une inscription était dessiné un cœur percé avec un couteau. Dans les cellules étaient généralement amenés les commandants, dirigeants politiques et les associés notables des deux mouvements de la résistance. Nada Stanisavljević, qui a été amené au camp avec sa mère, parce qu'elle coopérait avec les partisans, se souvient de son temps en cellule: Sur le plafond de la cellule était un tuyau à travers lequel on pouvait voir un morceau de ciel. Ce fut le seul lien avec le monde extérieur. Et de cette façon, des jours en cellule. Je tremblais. Épuisée, je ne pouvais pas dormir. J’essayais en vain de me réchauffer et de m’envelopper dans une couverture qui m'a été mise dans les mains par une détenue, lorsque j’étais menée à la cellule. Lorsque nous avons été amenés au camp, il faisait encore chaud, donc nous avions été légèrement habillée, mais sont venus les jours froids de l'hiver, et nous étions toujours en costume léger dans la cellule. Dans la cellule no 11 est écrit: Restez ici, le soleil d’un ciel étranger Ne vous réchauffera pas comme celui-ci Chauffer… 17 Et quelqu’un à rajouter en continuation : Que Dieu nous garde d’un tel chauffage Quand disparaitras-tu, tombe humaine Quand vas-tu cesser pour de bon d’écourter la vie humaine Signé Raka Tanasković En cellule était aussi détenu le prêtre Ilija Stojković, pasteur de Jašunje, amené au camp en raison de sa coopération avec le détachement de partisans de Babič. De la cellule, il a été emmené et exécuté à Bubanj. Le même sort était celui du capitaine Petar Novaković, adjudant du 2ème détachement d'assaut SDS à Niš, qui est venu au camp en raison de sa coopération avec le lieutenant tchétnik Draža Petrović. La Gestapo le tortura pendant des jours dans la cellule, mais il n’admis rien parce qu'il ne voulait pas mêler les autres. À la fin, il fut exécuté à Bubanj. En cellule fut aussi enfermé Žarko Popović de Tešica, son courrier, que les Bulgares ont arrêté en avril 1943, à la gare de Tešica en revenant de Niš. Sur le mur de la cellule 18, il a écrit qu’il résidait 78 jours. La Gestapo le tortura et finalement l’exécuta aussi. Les tourments et souffrances terribles que les détenus subissaient au quotidien, se sont souvent terminés à l'échafaudage de Bubanj près de Niš. Pendant l'occupation, à Bubanj étaient exécutées les inculpés politicomilitaires (membres et sympathisants des mouvements tchétnik et partisan), les Juifs, les Roms, les otages et autres, principalement les détenus de la Prison de Niš qui purgeaient leurs peines pour les délits d’avant-guerre. Avant la guerre, Bubanj était utilisé comme un lieu où l'armée du Royaume de Yougoslavie effectua des exercices de tir. Avec la construction des baraques, le champ de tir obtenu sa nouvelle forme pendant l'occupation. 18 Petar Novaković Les cellules 19 Vue sur Bubanj (encadré) d’une photo aérienne de mai 1944 PAR LES BARBELES A LA LIBERTE – 12. FEVRIER 1942. Les Allemands exécutaient les prisonniers, en règle générale, les mardis et vendredis. Les abattus étaient enterrés dans des fosses qui allaient en zig-zag. Les annonces écrites sur l’exécution soit des communistes (komunissten) ou des adhérents de Draža Mihailović (DM Anhanger), n’était pas publiée chaque fois. Les autorités d'occupation les exposaient seulement quand ils pensaient qu’elles auraient un effet sur la citoyenneté ou si ceci était expressément exigé par le commandant général de la Serbie, ou le chef du service de sécurité de la police. Très peu a été préservé en termes de ces représailles qui ont été exécutées à Niš pendant l'occupation. La première exécution en masse des détenus et des prisonniers a été réalisée dans la période du 16 au 20 février 1942. Le général allemand Paul Bader dans son rapport de dix jours du 10 février a ordonné pour les représailles de fusiller 3.484 personnes. C’était le chiffre nécessaire pour les Nazis afin que chacune de leur victime, tuée dans des affrontements pendant le soulèvement de 1941 soit réglée, se tenant à la proportion de cent pour un. De ce nombre, 700 furent planifiés à être fusillé à Niš. Informé à temps que des grandes représailles se préparaient, les inculpés avec les charges les plus lourdes de la chambre 12 organisèrent un plan d'évasion. Dans le camp pendant l'occupation ont été effectuées deux évasions réussies. La place centrale dans l'histoire du camp est à l’attaque sur les gardiens de camp et la percée du 12 février 1942. Devant les détenus assemblés un membre de la Gestapo a lu le 9 février 1942 les noms de 81 prisonniers de la chambre 12 prévus d’être exécutés. La déclaration de quelques jours avant l’exécution était juste encore une des méthodes perfides de torture de détenus. L'appel a inclus un grand nombre des organisateurs et participants de la future percées. De retour dans la chambre, les dirigeants de la conspiration ont décidé de procéder à la percée le lendemain, le 10 février, et de faire connaître les inculpés politiques de la chambre 11, parce que le plan prévoyait d’ouvrir la porte dans d'autres chambres du camp et de permettre l'évasion d'autres prisonniers. Le principal organisateur de l'évasion était Branko Bjegović (Biégovitch), étudiant de Glina. Il a informé ses compagnons d’infortune de l'action à effectuer. Parmi les prisonniers dans la chambre régnait une fièvre perceptible. Lors de la promenade du soir, les gardes ont remarqué l'anxiété des détenus et ont renforcé la vigilance. Un des gardes avec son arme brandi devant le peloton menaçait avec sa mitraillette. Apres être rentré dans la chambre, les Allemands ont convoqués à la direction du camp tous les organisateurs de l’évasion: Dušan Tomović, Branko Bjegović, Brana Ćurčić, Sreten Vučković et Vule Vukašinović. Tous soupçonnaient que l'action a été cassée. Cependant, l’ouvrier typographe du de la chambre 11, à qui Branko Bjegović a passé le plan d'attaque, a négligemment permis que les personnes moralement faibles l’apprennent, comme l’était un stagiaire d’avocat qui dévoila le plan d’évasion aux Allemands. Boža a dit à l'interrogatoire quelque chose de vague sur Branko, les données étaient très limitées, et donc tout s’est terminé avec des coups. Le lendemain, le 10 février 1942, pendant le déjeuner, le médecin du camp, le Dr Velizar Pijade (Piadé), a appris de Blagoje Stanković de 21 Niš qu’à Bubanj se creusaient des tombes pour les condamnés à mort. Dr Pijade passa la nouvelle reçue aux détenus de la chambre 12. Dr Velizar Pijade Selon le souvenir du détenu Rade Djordjević de Prokuplje, ceci avait l'air différent: Les membres de Draža étaient principalement informés par les Juifs qu’autour du camp, et ailleurs se préparaient des tombes, c’est-à-dire les mêmes tombes que les détenus creusaient sans savoir ce qu’ils creusaient. Ces nouvelles ont renforcé les détenus dans la détermination que l'action doit être prise. Les heures du déjeuner jusqu’à la « promenade du soir » passaient lentement, mais le moment tant attendu est arrivé tout de même. La porte s’ouvrit et les détenus au « pain blanc » se sont rués dans la cour, mais le reste dans la pièce arrivait lentement, ce qui révolta les gardes. Cependant, un autre facteur aggrava l'exécution de l’action. Le chef de la Gestapo, Hammer, amena de ville quelques soldats. Tout cela perturba le plan d'attaque. Le rapport fut terminé et les Allemands ordonnèrent le retour aux chambres. La déception générale et la résignation ont pris les détenus. La situation fut pénible. Ceux qui n’ont pas été appelés suggéraient de fuir du camion pendant le transport à Bubanj, estimant qu'ils seraient de cette manière moins en danger. Les Allemands, à cette occasion, ont eu recours à la ruse et pendant l’appel frère était séparé de frère, père de fils et donc ils voulurent briser l'unité entre eux et déjouer tout tentative des comploteurs de la chambre 12. Il fallait rétablir le moral et la foi chez les gens. En ce sens, les discussions ont été faites et les gens se sont calmés un peu. Le plan d'exécution fut préparé pour le lendemain, le 11 février, mais les Allemands ne les ont pas les laisser en « promenade » à cause de la situation de la journée précédente. Le 12 février est venu. Pendant le déjeuner, le Juif Djurika Gros, qui distribuait la nourriture, informa les prisonniers que l’exécution aura lieu demain à 4 heures du matin. Une prolongation n’était plus à l’ordre. Les détenus décidèrent qu’à la sortie de la soirée, ils attaqueront les gardes allemands. Il n'y avait rien à perdre. Comme le soir approchait, l'impatience et l’anxiété ont augmenté. Parce que la paille était changée dans les chambres, il semblait qu’il n’y aurait pas de sortie. Cependant, dans un temps inhabituel pour les habitudes du camp, vers 19h30, les portes se sont ouvertes. Les gens se dépêchèrent vers la partie de la cour arrière. En prévision du signe d'attaque la nervosité chez les gens était en croissance. Selon le souvenir d'un certain nombre de détenus, en raison de certains indécis qui allérent à la gestion du camp, de peur que l’action ne soit entièrement découverte, Branko Bjegović cria prématurément: Camarades, trahison! En avant! Le rapport officiel dit que les prisonniers furent escortés pour leurs besoins personnels, qu’ils ont saisi l'occasion, ont attaqué le garde, lui ont pris son fusil et l’on tué, puis ont ouvert la porte et libéré les autres prisonniers qui ont fui. Selon les souvenirs des détenus - participants de la percée, certains Allemands étaient effrayés, d’autres fuirent même des personnes sans défense. La chambre 11 a été ouverte, mais personne des gens de cette pièce ne voulait fuir. Il y a eu même des protestations23 à cause de cet acte et des représailles allemandes certaines. Les Allemands se sont repris et ont ouvert un feu intense des mitrailleuses des tours, et l’alarme a été donnée dans la caserne voisine où logeaient les soldats bulgares. Un certain nombre de détenus a été tués dans la cour. Certains ont hésité et sont retournés dans les chambres où ils furent tués. Comme ils ne pouvaient aller vers le portail, les détenus se sont précipités sur les fils derrière le bâtiment. Groupe après groupe, ils ont sauté sur les fils jusqu’à un certain moment, en raison de la ruée et de la pression, une brèche s’est ouverte par laquelle un certain nombre de détenus se sont échappés. Torses et pieds nus et épuisés, les détenus de la chambre 12 se sont échappés à travers le champ vers Vinik (colline près de Niš). 42 détenus ont été tués sur les fils dans la cour et dans les chambres. Toutefois, 105 ont réussi à s’échapper et à rejoindre en majorité les détachements de partisans. Les détachements d’Ozren, Svrljig et Jastrebac se sont rempli de nouveaux combattants. Un plus petit nombre, dirigée par le capitaine Ivan Vujisić, qui a pris part à la percée du camp comme tchétnik inculpé, est parti à Grand Jastrebac et Kopaonik dans les rangs de la JVUO. Sur les fils, parmi beaucoup d’autres a succombé le duc tchétnik Vule Vukašinović, tandis que son fils Rade réussi à s’échapper et rejoindre les unités JVUO dans le comté de Žiča. Avec les Tchétniks a aussi fui Bogdan Panović de Ratina près de Kraljevo et quelques autres. Un garde allemand a été tué dans la percée du camp Cet événement est enregistré historiographi-quement comme la première évasion majeure d'un camp de concentration nazi dans l'Europe occupée. A ce jour, il n’a pas été prouvé qu’une évasion d’un autre camp de concentration nazi ait été exécutée avant ce moment. Dans la grande exécution de février effectuée du 16 au 19 février 1942, en représailles pour les pertes lors de la mutinerie et de la mort d'un des gardes allemands pendant la fuite des détenus, à Bubanj ont été fusillés 800 prisonniers du camp et de la prison, parmi lesquels la majorité était des Juifs. A cette occasion ont été exécutés les prisonniers qui ont été arrêtés pour écouter les radios étrangères et aussi les gens de renommé comme Vojislav Ilic, président de la municipalité de Leskovac. Rapport allemand sur le bilan de l’évasion du camp La seconde évasion fut organisée le 2 décembre 1942. Par son volume, celle-ci était inférieure à la première, mais en termes d'organisation très complexe, car il était nécessaire d'établir une coopération entre les chambres masculines et féminines, et ceci n’était pas facile dans les conditions de contrôle strict. Cependant, malgré tout, les partisans détenus ont pu, sous la direction de Vidak Milović, organisé une autre évasion le 2 décembre 1942, qui, comme la première, a eu un impact moral et politique important, à la fois dans la ville et parmi les détenus. En représailles à l'évasion accomplie, les Allemands ont exécuté Milica ŠuvakovićMaša et Ana-Vesna Stojković avec huit autres prisonniers à Bubanj. Au cours des appels et transferts à Bubanj, on note des rares exemples de courage, défiance et hargne des mortels qui savaient leur sort. Le premier exemple était celui de Jelisaveta Aneta Andrejević, qui fut amené au camp en tant que combattante capturée de détachement de partisans de Toplica. Le Musée national de Niš conserve la déposition écrite des témoins de son exécution à Bubanj. En janvier 1943, les camions d’exécution vinrent à 8 heures du matin 25 avec les condamnés à mort du camp. Six personnes sont descendues, y compris Aneta qui chantait. Les Allemands ont poussés les prisonniers vers la tranchée où ils étaient censés être exécutés. Ils ont été alignés le long de la fosse de la tranchée et dos le tourné aux bourreaux. Aneta fut poussé la dernière, parce qu’elle ne voulait pas se retourner. L’exécution fut effectuée avec un coup de feu à la nuque de chaque personne. Aneta les regarda avec mépris et leur parla plein de choses, pendant qu’autour d’elle volaient les fragments de crânes et mèches de cheveux. Son tour était venu. Les Allemands l’ont avertie à plusieurs reprises de se retourner, mais elle refusait. Elle s’affichait fièrement devant eux, et en appuyant sur sa poitrine, avec un air hargneux leur a dit : Salauds ! Je ne vais pas me retourner. Est-ce vous avez honte de me tirer à la poitrine. Avec mon sang, vous ne pourrez gagner la guerre, ni vaincre ! La victoire est à nous, en continuant de chanter : Tombe force et injustice ! jusqu’à ce que les coup de feux n’ont éclaté et éteint la vie de cette jeune fille. 26 Aneta Andrejević Lors d'une exécution en masse, un groupe interpellé avant d'aller à la mort se mit à chanter à l'unisson: Qui ne veut pas mourir silencieusement jeune, qu’il aille à notre compagnie. Un brillant exemple avant sa mort a été laissé aussi par le capitaine Stevan Veselinović de Niš, et commandant illégal du Mouvement Ravna Gora pour Niš. Il a été amené de la prison de la Gestapo au camp où il a été interpellé pour exécution le 23 février 1943. Lorsque les officiers de la Gestapo l’on demandé dans la cour si en tant qu'officier il regrettait d’avoir travaillé contre les Allemands, ce qui est la raison pour sa mort, il leur a répondu, froidement et avec un air de défi : Je n’ai aucun regret! Vive Draža Mihailović! Pris de court, les officiers de la Gestapo lui tendirent la main, ce qu'il a refusé. Il a été abattu à Bubanj. L’acte patriotique avec le plus de courage et de défi envers l'ennemi a été commis à Bubanj lors d'une fusillade. Un prisonnier inconnu a levé son poing serré au ciel et a souhaité la bienvenue à la liberté qui viendra. Ce détail a inspiré le sculpteur Ivan Sabolić de construire le monument en forme de trois poings, qui peuvent encore être vus de nos jours. Les crimes à Nis, ont été chantés par le peuple durant l'occupation: Là-bas, en bas, près de Niš Le sang coule comme la pluie En Serbie, tombe après tombes La mère cherche son fils Elle s’arrête devant la tombe et se demande: „О Tombe, a qui appartienstu? De la tombe, une voix s’entend; „Pleures pas, mère, il m’est difficile. 27 Photo des fusillés: Zdravka Vučković, Milorad Kostić-Jablan, Milica Pecarski (rangée du haut) Nada Tomić, Živojin Stojanović (rangée du bas), tous fusillés à Bubanj comme membre du Mouvement de la Libération Nationale Milo Rolović, Velimir Dimitrijević, Dobrivoje Mihajlović Takić – tous fusillés à Bubanj comme membres du Mouvement Ravna Gora Le camp se vidait rapidement, mais aussi rapidement se remplissait avec de nouveaux prisonniers. Ceux qui n’ont pas été exécutées à Bubanj, furent transportés dans des camps de concentration dans toute l'Europe, notamment en Allemagne, Autriche et Norvège, où beaucoup y périrent. Jusqu'en fin mars 1942, les prisonniers de toute la Serbie occupée, y compris le camp de Niš, étaient à la grâce ou disgrâce allemande. Un bon nombre a perdu leur vie dans divers représailles jusqu’à l’ordre du début d'internement. Dans la dernière semaine d'avril 1942, apparue l’instruction de commencer avec les premiers internements des tchétniks et partisans inculpés dans des camps de travail et concentration. Le chemin pour l’internement passait, en général, par le camp de Banjica à Belgrade, comme celui de Sajmište ou directement des prisons policières et militaires. Les premiers camps où fut internée une grande part des détenus nichois étaient les camps en Norvège (Botn, Usen, Korgen, Bergen, Eizand, Trondheim, etc.). Dans les camps en Norvège étaient internés 750 détenus nichois, dont environ 300 ont perdu leur vie. Le deuxième camp, où a été aussi transféré un grand nombre de prisonniers, était le camp de concentration de Mauthausen. Les premiers transports de détenus sont partis pour ce camp de la mort en novembre 1942. C’étaient les groupes de détenus qui ont été internés par les services BdS pour appartenance ou coopération à des unités de la JVUO et NOP. La Gestapo les a envoyés aux travaux physiques lourds qui remplaçaient la peine de mort dans le pays, sachant bien que beaucoup dans ce travail mourront à cause des conditions de vie impossibles. Les documents accompagnant les internés pour ce camp contenaient : Retour indésirable (Rückkehr unerwünscht). Chaque détenu qui a fini à Mauthausen était rayé par la SS et la Gestapo. Les malades et incapables pour travail étaient brûlés dans le four crématoire. Un grand nombre succomba aux blessures subies à la suite de travaux physiques lourds poussant les wagons pour la construction du camp, et en particulier sur les marches de la mort à Wiener Graben. Les prisonniers nichois étaient, pour la plus grande part, dans le sous-camp de Geuzen, où, dans 29 une période sur les détenus étaient performés des expérimentations médicales à vif. Les Nazis ont testé des vaccins contre la peste, typhoïde, tuberculose et autres maladies. Vidosav Mitković et Zvezdan Stanković, membre de la Jeunesse du Parti Communiste de Kuršumlija – tués à Mauthausen comme membres du Mouvement de Libération Nationale 30 Djoko Vujičić et Mirko Backović, lieutenants à Niš – tués à Mauthausen comme membres du Mouvement Ravna Gora Heinrich Himler avec Zureiss en visite du camp de concentration de Mauthausen Le plus grand groupe de détenus du camp a été emmené au printemps de 1943. Le 6 avril, de Banjica est arrivé un transport de 298 prisonniers des alentours de Leskovac (Slišane, Orane, Ivanje, Bučumet etc.). C’était un groupe qui a déjà été capturé par l’expédition punitive bulgare en raison de l'attaque des partisans et la mort de soldats bulgares à la mine de Létsé. Encore un grand transport de détenus Nichois est allé à Mauthausen le 15 avril, et également du camp de Banjica. Dans ce groupe de 303 prisonniers, la majorité d'entre eux était de Toplica. Le troisième grand groupe (403) a été interné à Mauthausen dans le transport du 31 Août 1944. Ils étaient pour la plupart coupable de collaboration ou d’appartenance à la JVUO et au Mouvement Ravna Gora, et parmi eux un grand nombre de cheminots nichois qui ont effectué des sabotages et diversions. Dans ce même transport se trouvait les collaborateurs du NOP (des villages de Kravlje et Cerje), capturés dans l’expédition punitive allemande du 20jJuillet 1944. La Croix-Rouge de Belgrade avant le départ a distribué aux détenus nichois des cigarettes et les escorta jusqu'à la station Topčiderska reka. Un grand nombre 31 des détenus n’est pas revenu. Du camp de Niš vers Mauthausen ont été emmenés environ 1.200 internés, tandis que près de 500 ont perdu leur vie. Le prisonniers Nichois ont été internés dans des camps de travail en Allemagne (Buchenwald, Dachau, Neuengamme, Flossenbürg, Sachsenhausen, Ravensbrück camp pour femmes), en France (Metz, Hérouville), en Suède (Berg), Autriche (Auschwitz, Krems, Kindberg, Linz), etc. Un plus grand nombre de transports d’officier de l'Armée royale yougoslave partait après 1942 dans les camps de prisonniers en Allemagne et en Pologne (Mozburg, Luckenwalde, Falingbostel, Spree, Dulag, Osnabrück, etc.). C’étaient des officiers fidèles au roi, la patrie et au général Mihailović. Contrairement aux camps de travail, dans les camps de détention, envers les déportés étaient respectées les règles des Conventions de Genève et de La Haye sur le traitement des prisonniers. D'un document allemand du 21.6.1944, on a connu que, pendant cette période, dans le camp était emprisonné un grand nombre de membres de l'unité Draža Mihailović et qu'il y avait l’idée du lieutenant Mirko Ćirković, commandant du Corps de Čegar de la JVUO que son unité entre dans le camp et libère ses camarades emprisonnés. Le plan était que vingt tchétniks, déguisés comme des Allemands, prétendument escorter quarante tchétniks « capturés ». Quand ils entreraient, un conflit aurait ensuivit avec les Allemands dans le camp. On ne sait pas si ce raid audacieux a réussi, mais il nous donne une image plus claire de la relation des Allemands vers les unités sous le commandement du général Draža Mihailović. 32 33 Copie de l’information de l’intention du lieutenant Mirko Ćirković Traduction de l’intention du lieutenant Mirko Ćirković 35 Carte d’identification de prisonnier de guerre du dr Vita Stojanović de Donji Dušnik, membre du Mouvement de Libération Nationale, prisonniers de camp allemand près de Berlin (ci-dessus) et de Dušan Sretenović, pharmacien de Soko Banja, membre du Mouvement de Ravna Gora (détenu du Stalag VII A Moosburg) (ci-dessous) Avant le démantèlement du camp et le départ de la Gestapo de la ville, l’avant-dernier groupe de détenus fut exécutés là où étaient des énormes cratères, creusés par l’explosion d'une bombe du côté nord du camp. C’était le 14 septembre 1944, lorsque le camp a officiellement cessé d'exister et lorsque la Gestapo a quitté la ville. Le même jour, non loin des prés de Djuza fut exécuté un autre groupe de prisonniers, parmi lesquels étaient: Živojin Stojanović, Čedomir Acković, la Jordanie Zdravković, Peter Koković et Lazar Živković. Le dernier groupe de détenus fut fusillé le 20 septembre 1944 à Bubanj quand s’éteignaient les bûchers sur lesquels brûlaient les cadavres excavés de la fosse au préalable, afin de détruire toute trace des crimes nazis pendant l'occupation. Les excavations des cadavres étaient faites par les détenus de Banjica qui furent tués, et ensuite par les détenus nichois avec un certain nombre de prisonniers italiens. Le même groupe excavait aussi les bombes non-explosées dans la ville. C’était l’Escadron de la mort, plus connu parmi les détenus du camp sous le nom d”Escadron céleste sous l'autorité de la Commande spécial 1005 (Sonderkommando) pour les tâches particulières. Après la guerre, la Commission municipale du Comité de Libération Nationale a procédé à l'excavation et l’exhumation de 36 cadavres au total exécutés dans le camp le 14 septembre 1944. Selon le rapport de la Commission, des 36 cadavres exhumés, 10 étaient des femmes et 26 des hommes. De ce nombre, 25 d'entre eux ont été identifiés par nom et prénom, y compris un Italien d’origine Rom. Les autres 11 sont restés comme non identifiés, dont 2 femmes et 9 hommes. Dans le Musée du camp de Croix-Rouge sont préservés les crânes des victimes excavés non-identifiés par les membres de familles. Depuis 1949, chaque 12 février se commémore la percée du camp de 1942. Selon le rapport de la Commission pour l'évaluation des dommages de guerre, par le camp de Niš pendant la guerre sont passés plus de 30.000 personnes, et le nombre exact des exécutés, venant soit du camp ou des prisons, ne fut pas identifié par nom. Le camp de concentration de Niš n’était pas a l'échelle de ceux de Banjica, Jasenovac et d'autres camps connus, mais n’était pas différent dans son traitement et la cruauté de régime envers les détenus. Parmi les nombreux camps à travers l'Europe, le camp de concentration de Niš eu sa place dans le système de destruction nazie. 37 Commémoration des détenus fusillés (1949) LE CAMP COMME MUSEE Le bâtiment du camp en 1969 a été transformé en un complexe mémorial « 12 février » qui a été géré dans la période suivante par l’associé du Musée national Branko Nožica et après lui, le curateur et historien Zoran Milentijević. Pendant ce temps, une exposition a été établie d’ustensiles et d’objets personnels des détenus du camp qui a été légèrement modifiée jusqu'en 2011, quand ont commencé les préparations de la célébration des 70 ans de l’évasion du camp (1942- 2012). L’évasion du camp était une inspiration au régisseur Miodrag Miki Stamenković pour tourner un long métrage sur l’évasion (1987) dans lequel a joué toute une constellation d'acteurs célèbres, dirigé par Ljubiša Samardžić. Le complexe de l'ancien camp de concentration « Croix-Rouge » à Nis, par décision du Conseil exécutif de la République socialiste de Serbie de 1979, a été classé comme un monument culturel d'une grande importance pour la République de Serbie. Sinon, les travaux de conservationrestauration sur le bâtiment du camp ont été réalisés en 1979 et 2004. Les travaux les plus complexes sur la rénovation du bâtiment du camp ont été lancés dans le cadre de la conception de la reconstruction et revitalisation du complexe mémorial « 12 février » par l’architecte Sima Gušić. Ce projet a été achevé en 2007 en fonction des besoins du Musée National assumant l'examen de l’exposition et ceci représente un pas significatif dans la présentation de cet important complexe muséal. LISTE DES PERSONNES ARRETEES PAR LA POLICE SPECIALE DU 10. AU 20. OCTOBRE 1941 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. 13. 14. 15. 16. 17. 18. 19. 20. 21. 22. 23. 24. 25. 26. 27. 28. 29. 30. 31. 32. Uroš Jekić, médecin Tihomir Rakić, médecin Miodrag Stanković, médecin Andon Andonović, commerçant Pera Nikolić Dr Dragan Nikolić Vasa Taušanović Slavko Bajčetić Milorad Stevanović Nikola Djordjević Milivoje Ivanović Aleksandar Stefanović Branislav Stojanović Djordje Lukić Slavolјub Djordjević Milisav Krunić Dragolјub Joksimović Stanko Petković Predrag Vučković Vlasta Arandjelović Božidar Petrović Bogolјub Lazarević Slobodan Tomić Čedomir Živić Luka Obradović, tailleur Dragutin Gvozdenović Dragica Gvozdenović Dušan Vitorović, enseignant Đorđe Dimirijević Svetolik Todorović Milan Živić Svetozar M. Jovanović 1 Niš, livre 22, déclaration de Hranislav Gvozdenović. Liste faite par Hranislav Gvozdenović et le prêtre Života Janković. 39 40 33. 34. 35. 36. 37. 38. 39. 40. 41. 42. 43. 44. 45. 46. 47. 48. 49. 50. 51. 52. 53. 54. 55. 56. 57. 58. 59. 60. 61. 62. 63. 64. 65. 66. 67. 68. 69. 70. 71. 72. Vlajko Tomašević Aleksandar Milenković Dobrosav Lukić Vlada Marković Dušan Jovanović Sava Kosanović Milan Mijović Đorđe Pešić Sreten Ivanković Vojislav Stojković Vukadin Djordjević Todor Kostić Aleksandar Jovanović Živojin Ignjatović Branislav Velјković Predrag Konstantinović Slobodan Lozančić Danilo Bukiš Jelena Radulović Svetislav Koković Krsta Stefanović Vojislav Pavlović Sekula Stanimirović Albert Gorjanić Slobodan Popović Dr Aleksandar Petrović Vojislav Djordjević Stojan Stojilјković Radovan Dimitrijević, avocat Nikola Petrović « Morena », commerçant Dragomir Milovanović, boulanger Dragomir A. Milosavlјević, commerçant Petko Bukumirović, commerçant Milorad Vukadinović, boulanger Svetomir Šumarac, commerçant Fefzija Milović, fonctionnaire Dimitrije Stanković, tailleur de pierre Spasoje Prvulović, invalide Ljubomir Krstić, fonctionnaire Dr Milan Sokolović, médecin 73. 74. 75. 76. 77. 78. 79. 80. 81. 82. 83. 84. 85. 86. 87. 88. 89. 90. 91. 92. 93. 94. 95. 96. 97. 98. 99. 100. 101. 102. 103. 104. 105. comté 106. 107. 108. 109. 110. 111. 41 Katarina Dr. Sokolović, femme ménagère Dragolјub Mitić, commerçant Vasa Milojković, industrialiste Vasa Tričković, boucher Petar Capulović, colonel en retraite Sotir Živković, retraité Iga Dimitrijević, commerçant Milan Stojilјković, commerçant Dragutin Đoković, stagiaire de la Cour Djoka Ćermilov, industrialiste Vladimir Fredić, pharmacien Svetislav Zojić, commerçant Dr Vojislav Lazarević, médecin Mirko Popović, chef de la sécurité publique Velimir Veselinović, directeur Dušan Stojanović, commerçant Jordan Cvetković, industrialiste Ješa Djordjević, major en retraite Hranislav Gvozdenović, enseignant Katarina H. Gvozdenović, son épouse Sotir Blagojević, entrepreneur Tadija Stefanović, industrialiste Mija Momirović, secrétaire de la Chambre d’ingénieurs Dragutin Veličković, pharmacien Momčilo Veličković, commerçant Miivoje Sinđelić, retraité Čeda Stamenković, commerçant Boža Petrović, commerçant Dušan Kocić, exportateur Vukašin Antić, retraité Aleksandar Slepčević, avocat Jova Jovanović, journaliste Ilija Đorđević, fonctionnaire de la direction du Stojilјko Stojilјković, commerçant Andra Starčević, retraité Žika Milosavlјević, commerçant Toma Sekulić, directeur Dušan Mišković, commerçant Nikola Mišković, commerçant 112. 113. 114. 115. 116. 117. 118. 119. 120. 121. 122. 123. 124. 125. 126. 127. 128. 129. 130. 131. 132. 133. 134. 135. 42 Žika Stanković, prêtre Aleksandar Hadži-Pešić, avocat Dragomir Pejić, industrialiste Dragolјub Dačić, juge Osman Balić, commerçant Rade Vučković, transitaire Djoka Veličković, commerçant Vladimir Popović, prêtre Bora Dimitrijević, chef d’administration de district en retraite Vujica Pantelić, retraité Trajko Ristić, commerçant Vlastimir Mihajlović, commerçant Zorica Milunković, enseignante Svetozar Lalić, commerçant Mile Vasić, commerçant Voja Dinić, coiffeur Mile Konjušanin, commerçant Čeda Stojanović, industrialiste Blagoje Ristić, enseignant Dr Lazar Jovanović, chef de l’hôpital Života Janković, enseignant de religion Tasa Ilić, hôtelier Milorad Tasić, avocat Lazar Tomić, industrialiste SOURCES ET LITTERATURE SOURCES D’ARCHIVES: SOURCES PUBLIEES - Recueil de documents sur la guerre de libération nationale des peuples de Yougoslavie - Tome I, livre 21. - Tome XII, livre 1-4. - Tome XIV, livre 1-4. - Guerre et Paix du général Dragoljub M Mihailović (sélection d’écrits de guerre) édité par: dr Kosta Nikolić, dr Milan Ristović et Bojan Dimitrijević, livre 1 et 2, « Parole serbe », Belgrade, 1998. SOURCES NON-PUBLIEES Archives de Yougoslavie - Fonds « Réparation de guerre » (1941-1945)’’ (ФРШ), dossier 5 – Niš, microfilm 1; no d’inventaire 1001. Revue de crimes no.17189. -Fonds « Victimes de guerre » (1941-1945), dossier 1. Archives militaires -Fond « Archives allemandes », boite 41, Rapport non-enregistres du service BdS sur l’arrestation des membres du mouvement Tchétnik par la section de la Gestapo à Niš (Winnecke). -Fonds « Armée du Royaume de Yougoslavie – cartes d’enregistrements des officiers actifs et de réserve de l’Armée du Royaume de Yougoslavie (1920-1940) ». Archives historiques de la ville de Belgrade -Livre Camp Banjica – les détenus (livres des détenus du camp de concentration Belgrade – Banjica 1941-1944), livres 1-2, Belgrade, 2009. -Fonds du Commandant de la police de sécurité et du service de sécurité - Befehlshaber und des SD (BdS) 43 Musée National de Niš -Livre des déclarations des détenus du camp de concentration Croix-Rouge à Niš (19411944). Archives historiques de Niš -Fonds « Le Bureau du commissariat de district pour l'investigation des crimes des occupants et de leurs associés » Niš, 19441947’’ (Kozara), boîtes 1-4. - Fonds « Commission du comté pour la réparation de guerre du comté de Niš » (19451947)’’, boîtes 1-2. - Collection de microfilms (1915-1945), microthèque 1-7. - Fonds de l’Alliance des combattants da Lutte pour la libération nationale Niš (1947-1967). -Fonds de l’Alliance des combattants da Lutte pour la libération nationale, comité municipal, Niš (1947-1955). -Collection de photographies. Archives historique de Kruševac -Fonds Documentation de l’Ennemi (le Bulgares et les Allemands), boîtes 2-3. -Collection de la presse de guerre (1941-1944). -Conseil municipal de Niš -Documentation de la Cour sur la promulgation des personnes décédées – section des registres. Documentation privée -Photographies de la collection privée de Jovan Ilić, photographe de Niš (cédé par le petit-fils Vojislav Ilić) - Photographies de la collection privée de Miroslav Milojević de Niš - Photographies de la collection privée de Zoran Stevanović d’Aleksinac - Photographies de la collection privée de Miloslav Samardžić de Kragujevac 44 ARTICLES DES JOURNAUX ET MAGAZINE - Vasić Jovica: feuilleton Gandhi, le martyre serbe, Narodne novine, Niš, 28 - 30. juillet 1997. - Dinčić Aleksandar, Les Nichois au camp Mauthausen - Quand les gens étaient seulement des numéros, Gazette de Niš, Niš, no 59, juillet 2009. ARTICLE DES MAGAZINES ET RECEUILS - Dinčić Aleksandar, La société de la CroixRouge et le camp de concentration à Niš (1941-1944), Recueil du Musée National de Niš, no 18 - 19, Niš, 2010. - Dinčić Aleksandar, Les Tchétniks et membre de Ravna Gora des comtés d’Aleksinac et de Morava au camp de concentration CroixRouge à Niš (1941-1944), Recherches – magazine du lycée d’Aleksinac, no 11, Aleksinac, 2008. - Mirčetić Ž. Dragolјub, Niš dans la lutte de libération nationale (1941-1945), Recueil de Leskovac, tome XXX, Leskovac, 1980. LITTERATURE - Avakumović dr Ivan, Mihailović par les documents allemands, « Alliance Libération », Londres, 1969 - Glišić Venceslav, La Terreur et le Crime de l’Allemagne Nazi en Serbie 1941-1944, „Rad’’, Belgrade, 1970 - Dejanović Dragolјub, Živković Dragoslav, Milovanović Miroslav, Stamenković Djordje, Niš dans la tempête de la guerre de libération (1941-1945), « Dnevnik », Novi Sad, 1968. - Manojlović Milutin, Les numéros ne meurent pas (Mémoires des survivants de Mauthausen, Auschwitz, Buchenwald et des camps de concentrations en Norvège), Leskovac, 1998. - Milentijević Zoran, Les détenus de Serbie sud-est en Norvège, « Musée National de Niš », Niš, 1974 - Milentijević Zoran, Le camp Croix-Rouge, Musée National de Niš’’, Niš, 1986. - Milovanović M. Miroslav, Le camp de concentration allemand Croix-Rouge à Niš et les exécutions à Bubanj, 45 « Institut pour l’histoire contemporaine » – comité municipal de SUBNOR Niš, Livre Populaire, Niš-Belgrade, 1983 . - Milić Miodrag, Les Yougoslaves au camp de concentration Mauthausen, « Institut pour l’histoire contemporaine ». Belgrade, 1992. - Ozimić Nebojša, Dr Velizar Pijade, héros du camp Croix-Rouge, « Musée National », Niš, 2011. - Ozimić Nebojša, Les Juifs de Niš, « Jeunesse Scientifique », SKC, 2001. - Pejić Predrag, Les Serbes à Mauthausen, « Parole serbe », Belgrade, 1998. - Stevanović Zoran, Prokić Nebojša. Dinčić Aleksandar, Le Corps de Déligrade de l’Armée Yougoslave en Exil en Photographies et Documents (2ème édition révisée), « Centre pour la culture et l’art », Aleksinac, 2011. Déclarations, informations et photographies pour la préparation du catalogue du Camp Croix-Rouge ont été fourni par Velјković Milisav de Chicago (USA) Gagić Miroslav de Belgrade Dinčić Aleksandar de Niš Djivanović Svetlana de Niš Zurković Ljubica de Niš Jovanović Zagorka de Niš Jovanović Nikola de Niš Jocić Nadežda de Niš Miladinović Petar de Kuklјina Milojević Miroslava de Niš Mitić Slobodanka de Niš Najdanović Slađana de Niš Nestorović Dušanka de Niš Panović Slavko de Chicago (USA) Prokić Nebojša de Niš Samardžić Miloslav de 46 Kragujevac Sretenović Dragan de Belgrade Stevanović Zoran d’Aleksinac Tikić Branislav de Niš Hadži-Pavlović Andreja de Belgrade Hadži-Pavlović Božidar de Belgrade 47